miércoles, 1 de junio de 2011

Culture

Au Togo, le français est langue officielle. L'Ewe, le Kabiyé et le Mina sont les langues nationales les plus utilisées par la population.

Les différentes religions du pays sont l'animisme pratiqué par 50 % de la population, le catholicisme (26 %), l'islam (15 %) et le protestantisme (9 %).



Fêtes et jours fériés

DateNomRemarques
1er janvierJour de l'an
27 avrilFête de l'indépendanceFête Nationale
1er maiFête nationale du travail
21 juinJour des Martyrs
25décembreNoël

Èconomie

L’économie du Togo repose essentiellement sur la culture vivrière qui représente 65 % des travailleurs. Le reste de la main-d’œuvre (30 %) vit de la culture du cacao, du café, du coton mais surtout des mines de phosphates qui sont vitales au pays. Le Togo est d’ailleurs le cinquième producteur mondial de phosphates.

À l’instar de nombreux pays africains (Sénégal, Île Maurice, Namibie), le Togo s’est doté d’une zone franche dès la fin des années 80. Ainsi, dans cette zone sont implantés des sociétés pharmaceutiques, des fabricants d’huiles végétales, des assembleurs informatiques, des distributeurs de produits cosmétiques, des prothésistes dentaires ou des entreprises de transport routier…

Depuis le début du conflit en Côte d'Ivoire, le Togo est devenu une plateforme portuaire très importante pour les opérateurs de l’ouest africain. Le port de Lomé, seul port en eau profonde de la sous-région, est donc une zone franche qui ne cesse de se développer rapidement. Le trafic conteneurisé (par conteneurs) à Lomé a doublé en trois ans pour atteindre 212 000 EVP (équivalent vingt pieds) en 2005.

Mine de
phosphates










Àtitre d’exemple, le port autonome de Lomé (PAL) vient d’acquérir en mars 2006 deux grues portuaires qui disposent d’une force de levage de 104 tonnes. Ces équipements sont destinés à accompagner l’extension et l’exploitation du terminal qui connaît une rapide expansion régionale et couvre les besoins de nombreux pays comme le Niger, le Mali ou le Burkina Faso. Ce projet va permettre d’accueillir les navires de grande capacité et d’attirer ainsi les flux en transbordement, notamment ceux en provenance d’Asie.

Le Togo fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

En 2011, La France a annulé la dette du Togo d'un montant de 100 millions d'euros.

Ethnies


Regroupement communautaire en Togo


Le Togo comprend une cinquantaine d'ethnies :



  • Groupe Kwa :

    • peuple ewe (sud) 22 % de la population

    • Ouatchi 10 %

    • Gen (sud)

  • Groupe Gur :

    • Kabiyè (nord et centre) 13 %

  • Tem (nord)

  • Bétammaribé ou Bétanmariba (nord)

  • Moba-Gurma (nord)

  • Tchamba ou les Kasselems (centre)

SANTÈ


En 2006, l'espérance de vie féminine était de 60 ans, et celle masculine de 55 ans. En 2006, le total des dépenses pour la santé était à 5 5 % du PIB. En 2003, l'espérance de vie en bonne santé féminine était de 46 ans, et celle masculine de 44.

Éducation

Il y a six ans d'enseignement obligatoire au Togo. L'enseignement primaire y est gratuit. Le système éducatif a souffert de pénuries, de qualité inférieure dans les zones rurales et du taux d'interruption.

Démographie:
En 2006, la population du Togo était estimée à 5,4 millions d’habitants, avec une densité moyenne de 95 habitants au km².
En 2005, son taux de croissance annuelle était de 2,17 %, le taux de mortalité infantile s’élevant à 66,6/1000. L’espérance de vie était de 52,6 ans.
En 2003, 35 % de la population habitait en ville.
En 2006, les dix plus grandes villes du pays étaient :

  • Lomé : 796 416 habitants
  • Sokodé : 123 029 habitants
  • Kara : 109 287 habitants
  • Kpalimé : 101 088 habitants
  • Atakpamé : 84 979 habitants
  • Bassar : 64 888 habitants
  • Tsévié : 58 090 habitants
  • Aného : 49 716 habitants
  • Mango : 39 568 habitants
  • Dapaong : 34 178 habitants

Géographie

Le Togo est un pays africain de 56 785 km² dont la longueur est de 600 km et la largeur varie de 50 à 150 km. Le pays possède 1 700 km de frontière avec le Burkina Faso, le Ghana et le Bénin et 50 km de côtes donnant sur le Golfe de Guinée. L’érosion y est très importante : en six ans, l’eau a avancé de 140 m. L’altitude maximale est le mont Agou qui culmine à 986 m.

Paysage dans la regiòn de la
Kara, dans le nord du pays.


Marché de alimé Chutes de Kpalim



La région des plateaux




Village de la région des plateaux



Subdivisions:

Le Togo est divisé en cinq régions administratives, elles-mêmes découpées en 30 préfectures.

  • La région maritime, chef-lieu : Lomé


  • La région des plateaux, chef-lieu : Atakpamé


  • La région centrale, chef-lieu : Sokodé


  • La région de la Kara, chef-lieu : Kara


  • La région des Savanes, chef-lieu : Dapaong

Géographie

Le Togo est un pays africain de 56 785 km² dont la longueur est de 600 km et la largeur varie de 50 à 150 km. Le pays possède 1 700 km de frontière avec le Burkina Faso, le Ghana et le Bénin et 50 km de côtes donnant sur le Golfe de Guinée. L’érosion y est très importante : en six ans, l’eau a avancé de 140 m. L’altitude maximale est le mont Agou qui culmine à 986 m.

Politique

Sylvanus Olympio est le premier président togolais, mais il est tué au cours du coup d’État du 13 janvier 1963.
Nicolas Grunitzky devient président du Togo à la suite du coup d’État, le premier de toute l’histoire de l’Afrique noire après les Indépendances, organisé par un groupe de soldats dirigé par le sergent Étienne Gnassingbé Eyadema. Nicolas Gruniztky est destitué par coup d’État en 1967 organisé par le même Étienne Gnassingbé Eyadema.
De 1967 au 5 février 2005, Étienne Gnassingbé Eyadema, très critiqué pour ses méthodes de répression envers ses opposants politiques, est président du Togo. Suite à son décès et profitant de l’absence au pays du président de l’Assemblée nationale qui, selon l’article 65 de la Constitution, doit assurer l’intérim de la présidence, l’armée togolaise prend la décision de confier le pouvoir au fils de Gnassingbé Eyadema, Faure Gnassingbé . L’Union africaineAlpha Oumar Konaré dénonce un coup d’État militaire. par la voix du président de la Commission
Le 25 février 2005, suite aux pressions de la CEDEAO et de l’Union européenne, le fils de Gnassingbé se retire et laisse la place au vice-président de l’Assemblée nationale togolaise Abbas Bonfoh. Ce dernier assure l’intérim de la fonction présidentielle jusqu’à la tenue de l’élection présidentielle du 24 avril 2005. Quatre candidats se présentent : Faure Gnassingbé, soutenu par le Rassemblement du peuple togolais (RPT), Emmanuel Bob Akitani, candidat de la coalition de l’opposition radicale, Harry Olympio, candidat du Rassemblement pour le soutien à la démocratie et au développement (RSDD, opposition modérée) et Nicolas Lawson, homme d’affaires qui annonce le retrait de sa candidature le 22 avril 2005.

Le 26 avril 2005, la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) proclame les résultats de l’élection présidentielle du 24 avril. Faure Gnassingbé, remporte l’élection avec 60,22 % des suffrages devant Emmanuel Bob Akitani avec 38,19 % et Harry Olympio avec 0,55 %. L’opposition et le RPT s’accusent mutuellement de manipulations et de fraudes. La France, très impliquée dans les événements du Togo, juge que le scrutin s’est déroulé dans des conditions acceptables même s’il y a eu plus de 500 morts, 10 000 blessés et 30 000 réfugiés. La Commission européenne, malgré un rapport confidentiel accréditant l’existence de fraudes massives de la part du pouvoir, a pris acte de l’élection de Faure Gnassingbe. Le parlement européen a voté une résolution de non-reconnaissance de Faure Gnassigbé comme président élu du Togo.
Le 8 juin 2005, Edem Kodjo, président de la Convergence patriotique panafricaine (CPP, opposition modérée), est nommé Premier ministre. Il est chargé de constituer un gouvernement d’union nationale.
Amnesty International publie en juillet 2005, un rapport dénonçant selon ses propres termes « un scrutin entaché d’irrégularités et de graves violences »« les forces de sécurité togolaises aidées par des milices proches du parti au pouvoir (le Rassemblement du peuple togolais (RPT)) s’en sont violemment prises à des opposants présumés ou à de simples citoyens en ayant recours à un usage systématique de la violence. » Le rapport reproche aussi à la France son rôle ambigu dans la situation actuelle. tout en montrant que Les violences suites aux événements politiques de 2005 auraient entraîné entre 400 et 500 morts. Certains parlent même de plus de 800 victimes.