miércoles, 1 de junio de 2011

Èconomie

L’économie du Togo repose essentiellement sur la culture vivrière qui représente 65 % des travailleurs. Le reste de la main-d’œuvre (30 %) vit de la culture du cacao, du café, du coton mais surtout des mines de phosphates qui sont vitales au pays. Le Togo est d’ailleurs le cinquième producteur mondial de phosphates.

À l’instar de nombreux pays africains (Sénégal, Île Maurice, Namibie), le Togo s’est doté d’une zone franche dès la fin des années 80. Ainsi, dans cette zone sont implantés des sociétés pharmaceutiques, des fabricants d’huiles végétales, des assembleurs informatiques, des distributeurs de produits cosmétiques, des prothésistes dentaires ou des entreprises de transport routier…

Depuis le début du conflit en Côte d'Ivoire, le Togo est devenu une plateforme portuaire très importante pour les opérateurs de l’ouest africain. Le port de Lomé, seul port en eau profonde de la sous-région, est donc une zone franche qui ne cesse de se développer rapidement. Le trafic conteneurisé (par conteneurs) à Lomé a doublé en trois ans pour atteindre 212 000 EVP (équivalent vingt pieds) en 2005.

Mine de
phosphates










Àtitre d’exemple, le port autonome de Lomé (PAL) vient d’acquérir en mars 2006 deux grues portuaires qui disposent d’une force de levage de 104 tonnes. Ces équipements sont destinés à accompagner l’extension et l’exploitation du terminal qui connaît une rapide expansion régionale et couvre les besoins de nombreux pays comme le Niger, le Mali ou le Burkina Faso. Ce projet va permettre d’accueillir les navires de grande capacité et d’attirer ainsi les flux en transbordement, notamment ceux en provenance d’Asie.

Le Togo fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

En 2011, La France a annulé la dette du Togo d'un montant de 100 millions d'euros.

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